On connaît tout le proverbe
« La liberté d’expression s’arrête
là où commence celle des autres » ; une leçon de vie qui nous
apprend à restreindre sa liberté en communauté, autrement dit en public. Dans
un monde où la menace terroriste est constante, il va falloir revoir
l’utilisation de la liberté d’expression car il n’ y a pas que le paludisme ni
la famine uniquement qui tue des « gens »,
la liberté d’expression y est aussi pour quelque chose.
La liberté d’expression : entre un savoir vivre et savoir faire
La liberté d’expression est - t -
elle donc mal comprise , mal utilisée ou encore mal définie ? On assiste à
une liberté d’expression qui porte
atteintes aux sentiments des autres, une liberté d’expression continuellement
provocatrice.
Après les attentats de Charlie, les opinions ont été
controversées. La Pape François a condamné à la fois la liberté d’expression et
l’acte barbare commis au nom de Dieu tandis que le rédacteur en Chef de Charlie
Hebdo , Gérard Biard prône une « liberté de religion » qui sous
entend un « droit au blasphème ». Mais s’il n’y a donc pas une
limite à la liberté d’expression,
« respect » n’as plus droit d’exister. On sait tous que par
respect, l’on se restreint à faire quelque chose pour ne pas blesser quelqu’un
et l’on se tue même à faire quelque chose d’inhabituel pour faire plaisir à
quelqu’un ; autrement c’est la guerre.
Liberté d’expression : le terrorisme comme réaction Europe.
On sait tous que l’attaque de
Charlie était une « Réaction »
et non une « action ». Il est clair que l’Europe ne sera pas une
Europe en paix avec ce type de liberté
d’expression. Il n’y a qu’à prendre en exemple que personne ne supporterait qu’on
traite sa femme de « putain » au nom de la liberté d’expression. Il ne s’agit en aucune façon d’une peur ou de se fléchir aux
menaces, on est tous des êtres humains et « bien qu’une personne n’est pas ton frère dans la religion, il est ton
frère dans l’humanité ».
Chaque chose a ses limites et le
monde ne saurait être en paix avec une liberté d’expression démesurée quand on
le sait que chaque être humain, a endormi en lui son côté barbare et animal qui
n’attend juste que le bon provocateur pour le faire sortir.
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