lundi 19 janvier 2015

Indonésie : exécution de 6 personnes pour affaires de drogue


Etant un des pays les plus rigides sur les trafics de drogues, l’Indonésie a encore condamné  à mort 6 personnes  dont 5 étrangers. La réaction de l’Amnystie internationale centrée sur le respect des Droit de l’Homme ne fut pas longue pour dénoncer cet acte de « régression grave ». 

Condamné à mort entre 2000 et 2001, l’exécution des victimes a finalement eu lieu  hier à minuit. Les demandes de grâce formulées par les autorités des nationalités concernées ont été rejetées par le président Joko Widodo et fait de cette exécution la première depuis sa prise de pouvoir. On peut surtout conclure que les promesses électorales sur une politique réformiste de l’actuel président n’est pas d’actualité.

Suspendu en 2008 puis reprise en 2013, la condamnation à mort  a touché cette fois ci le  Brésil, Nigéria, Pays Bas, Malawi et le Vietnam. En parallèle, France s’inquiète aussi sur le sort du français Serge Atlaoui condamné en 2007 qui a travaillé dans un laboratoire clandestin de production d’ecstasy et attend toujours jusqu’à aujourd’hui sa peine.   

Il est sûr que les relations diplomatiques entre Jakarta et les pays des victimes en seront fortement touchées vu que la peine de mort est en voie de disparition dans la politique de la Communauté internationale qui considère cette dernière comme « crime immoral ».

Une vingtaine de détenu attendent encore leur exécution, si l’Indonésie pouvait faire des Droits de l’Homme une priorité et non considérer « l’état d’urgence » de l’ampleur de la drogue comme justificatif de la condamnation à mort, le pays entrerait dans une ère nouvelle dans toute son histoire.  

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