Etant un des
pays les plus rigides sur les trafics de drogues, l’Indonésie a encore
condamné à mort 6 personnes dont 5 étrangers. La réaction de
l’Amnystie internationale centrée sur le respect des Droit de l’Homme ne fut
pas longue pour dénoncer cet acte de « régression grave ».
Condamné à
mort entre 2000 et 2001, l’exécution des victimes a finalement eu lieu hier à minuit. Les demandes de grâce
formulées par les autorités des nationalités concernées ont été rejetées par le
président Joko Widodo et fait de cette exécution la première depuis sa prise de
pouvoir. On peut surtout conclure que les promesses électorales sur une
politique réformiste de l’actuel président n’est pas d’actualité.
Suspendu en
2008 puis reprise en 2013, la condamnation à mort a touché cette fois ci le Brésil, Nigéria, Pays Bas, Malawi et le Vietnam. En parallèle,
France s’inquiète aussi sur le sort du français Serge Atlaoui condamné en
2007 qui a travaillé dans un laboratoire clandestin de production d’ecstasy et
attend toujours jusqu’à aujourd’hui sa peine.
Il est sûr
que les relations diplomatiques entre Jakarta et les pays des victimes en
seront fortement touchées vu que la peine de mort est en voie de disparition
dans la politique de la Communauté internationale qui considère cette dernière
comme « crime immoral ».
Une vingtaine
de détenu attendent encore leur exécution, si l’Indonésie pouvait faire des
Droits de l’Homme une priorité et non considérer « l’état d’urgence »
de l’ampleur de la drogue comme justificatif de la condamnation à mort, le pays
entrerait dans une ère nouvelle dans toute son histoire.
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